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La poésie


S@T

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En l'honneur du retour de Firebird et parce que je n'avais pas encore rencontrer d'informaticienne poète dans ce monde de brute

alors voici en introduction un texte qui me plait bien : prose: la poésie ensuite :) 

Citation
Un nouveau départ

Un nouveau quartier, c'est plein de magie, de nouvelles têtes, de nouvelles odeurs, une nouvelle lumière à explorer pour sa peinture. Quelle chance, de pouvoir tout recommencer à chaque fois !
Sur le plan pratique, c'était moins simple. Il fallait renoncer aux anciennes habitudes. Ainsi, pour l'eau, par exemple, c'était beaucoup plus compliqué. Elle devrait apprendre à se passer de l'eau courante. Tant pis, à la guerre comme à la guerre, elle fournirait les pinces à linge aux visiteurs. L'essentiel était de peindre, toujours plus, et de ne jamais renoncer.
Décidément, que de bonnes résolutions ! Elle s'était connue plus défaitiste, et ce bel enthousiasme naissant lui faisait chaud au coeur.
Elle s'accorda une pause, en profita pour éplucher soigneusement une orange dont elle savoura les quartiers avec délectation, puis résolut enfin d'appeler Marianne qui devait être morte d'inquiétude. Marianne ! Marianne et sa maison, si bien rangée, si rassurante.
Finalement, contre toute attente, Marianne lui manquait, et la peinture ne suffirait peut-être pas à combler l'absence de son amie. Que de délices avaient-elles vécus ensemble ! Elle ébaucha un sourire mélancolique avant de se reprendre.
Bien, où avait-elle pu poser ce satané téléphone ? Elle ne parvenait pas à mettre la main dessus. Elle ne l'avait quand même pas laissé dans le train ? Finalement, elle le trouva, composa le numéro de son amie, et compta les sonneries. Marianne décrocha au bout de la troisième. Elle avait la voix enrouée. Véronique l'imaginait, perdue dans les volutes de fumée, mâchonnant son stylo, pensive, comme d'habitude.
Enfin, Véronique se décida à parler. Elle constata qu'elle avait, elle aussi, la voix rauque, bien qu'elle ne fume pas. Peut-être l'enrouement de Marianne n'était-il donc pas imputable uniquement à la fumée ? Quelle enfant faisait-elle à espérer ainsi ! Il fallait qu'elle se contrôle davantage, et qu'elle garde ses émotions pour son art. Après tout, c'est lui qu'elle avait choisi au détriment de son amie.
Toutes ces réflexions agitaient son esprit, et elle constata qu'elle n'avait plus tellement envie de parler à Marianne. Enfin, le ciel s'éclaircissait, et un jour nouveau commençait à poindre.
Ayant terminé son orange, elle essuya soigneusement son couteau, puis après avoir quand même échangé quelques banalités avec Marianne, elle mit un terme à la conversation, rangea quelques papiers, et se mit enfin à travailler.
Tout d'abord, il lui fallait installer son nouvel atelier, pour profiter pleinement de la splendide lumière qui l'inondait. La faim commençait à la tenailler. N'y tenant plus, elle se mit à inspecter le contenu du placard, à la recherche d'une quelconque nourriture.
Tout ce qu'elle put dénicher fut une minuscule boîte d'escargots en conserve, sans doute oubliée par les locataires précédents. Tant pis, il faudrait s'en contenter, cela ne suffirait pas à entacher son nouvel optimisme. Elle s'assit sur le matelas posé à même le sol, ôta le couvercle, et mangea le contenu avec les doigts. En fait, ce n'était pas si mauvais.
« Je ne sais pas », telle avait été la réponse de Marianne lorsqu'elle lui avait demandé quand elle serait disponible pour la rencontrer. Cela la rendait quand même un peu amère. Marianne ne semblait pas franchement pressée de la revoir…
Elle se lava les mains dans une bassine, rangea à nouveau diverses bricoles, installa plusieurs toiles sur les chevalets adéquats, prépara peintures et pinceaux, et s'attela enfin à sa nouvelle oeuvre.
Il s'agissait d'un tableau onirique, aux couleurs flamboyantes, difficile à décrire. Mais quelle importance, après tout ? Le principal, pour l'instant, n'était-il pas de se libérer ? pensa-t-elle, mesurant bien l'emprise que Marianne exerçait encore sur elle.
Le téléphone sonna. « Le congre », c'était le surnom de sa mère, avait encore frappé. Elle seule pouvait l'appeler à une heure pareille. Elle soupira, prit son courage à deux mains encore tachées de peinture, dénicha l'appareil, et souleva le combiné. Elle se racla la gorge, s'adressa intérieurement quelques paroles d'encouragement, puis finit par prononcer classiquement « Allô ! ».
Effectivement, sa mère était au bout du fil. Elle déversa spontanément un flot de paroles et de sons divers.
Cela ne veut rien dire, pensa Véronique, mais elle ne laissa rien paraître de sa contrariété, et s'efforça péniblement de calmer sa mère, au moyen de quelques questions embarrassantes. Elle l'avait bien cherché, sa mère, à l'évidence ! Désormais, la page était tournée, il n'y avait plus à revenir dessus.
Au bout d'un quart d'heure, après avoir quand même plus subi cette conversation qu'y avoir réellement participé, elle put enfin raccrocher. Elle débrancha la prise téléphonique, fermement résolue à ne plus subir aucune interruption, remit sur son stylo le capuchon qui traînait par terre, prit une profonde inspiration, et se remit au travail.
Ses sentiments avaient changé en l'espace de quelques instants, et elle n'était plus attirée par les mêmes couleurs.
Elle mit un violent coup de pied dans le chevalet, renversa les pots de peinture sur le sol, et partit à la recherche d'une serpillière.
Déjà toutes ces taches ! Et dire qu'elle n'habitait là que depuis ce matin ! En quoi allait-elle transformer son loft ? Bon, il ne fallait pas se laisser gagner par le découragement. Elle se concentra sur son travail et retrouva sa belle énergie.
Un nouveau départ, fin de l'histoire….
Le 17 octobre 2002

picasso.jpg

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Hello, je tombe sur ce post par hasard et j'en suis très touchée. Mes poèmes sont publics et beaucoup (plus de 3000) publiés et là. Ils sont faits pour être lus.
Un  grand merci.

Quelques pages

http://patricia-guenot.pagesperso-orange.fr/
http://patricia.guenot.free.fr/
http://poesie.webnet.fr/vospoemes/poemes/patricia_guenot/patricia_guenot.html

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:c_angel: je suis admiratif devant tant d'expression écrite si bien décrite !

quand j'étais plus jeune je lisais bcp et je crois que c'est la base pour bien appréhender les choses de la vie

alors si tu sais y mettre un peu de poésie dans la grisaille de l'hiver c'est plutôt une grande richesse

mais maintenant les jeunes ne lisent plus malheureusement sinon Facebook :c_sad: alors la poésie !

 

Bien@Toi 

Modifié par S@T
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oui c'est catastrophique le niveau des fois ... je corrige souvent le fiston et ça l'agace mais le vocabulaire des ados est pas vraiment imagé !

ils en ont même des pbs à raconter avec des mots ce qu'il ratent des fois ! alors il faut répéter répéter comme c'est la base de l'éducation ...

pour les adultes c'est plus la grammaire et un peu de discipline des fois .... et je suis loin d'être irréprochable ! xD mais j'ai un bon décodeur pour les forums

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yop là

cela dépend de quelle tierquart ou teci il est et d'où il a pris - appris tel ou tel langage et avec qui...

il y a des dialectes de jeune qui sont très harmonieux et souple et agréable a entendre pourtant qui ne sera pas facile a décoder entre "    " par un non initié mais qui aura tout sont plaisir a les écouté parler pendant des heures entière...

maintenant c'est sur si vient de la teci française de paname etc certaines du moins que je ne citerai pas ici bah ouai là tu as du soucis a te faire @S@T

je parle tout les jours le dialecte de jeunes des teci etc et crois moi cela n'as rien de dégueu ni moche

c'est comme dans tout même en français ou en italien ou encore en javanais il peut y avoir des langage déformé et désagréable

 

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il y a 8 minutes, KRISTOBAL a dit :

Bonjour à tous

@Delta ce que tu désignes en utilisant le mot dialecte c'est de l'argot tout simplement

Cordialement
Kristobal
 

oui et ?

le dialecte n'est pas une langue officiel du moins pas a ma connaissance... c'est plutôt un langage entre personne bien précise

je veut bien parler le calabrese qui est un dialecte calabrais avec toi même si tu connais l'Italien tu vas avoir du mal a me comprendre... c'est pas pour cette raison que le dialecte calabrais est une forme de non respect ou de déstruction de la langue officiel Italienne

les jeunes ont un langage bien a eux... ceux qui critique cette forme de langage, c'est qu'ils n'y comprennent rien voilà tout

maintenant quand ils sont en communauté, je suis le premier a dire qu'il faut reprendre un langage correct et compréhensible de tous avec la langue officiel.

 

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Hello, j'adore l'argot et j'ai écrit près de 500 sonnets en argot. Ce n'est pas cela que j'appelle l'appauvrissement de la langue. 
Deux sonnets en argot, alexandrins en argot, j'aime, le mélange des genres...
J'aime varier les niveaux de langage, l'argot a des règles, une orthographe, ce n'est pas "nimp"

Du rade au violon

Dans un rade cradingue en plein nord de Paris,
Quatre loustics véreux taquinent des gonzesses
Venues bouffer un steak qui baigne dans la graisse,
Avant de retourner à leur turbin pourri.

Quand deux poupées, lassées de ces cons malappris
Qui se fendent la gueule en leur pinçant les fesses,
Menacent d’appeler les condés en vitesse,
Les vicieux venimeux torgnolent les souris.

Trois apprentis truands aux vêtements pouraves,
Attirés par les cris, se jettent sur les caves
Qu’ils terrassent fissa à grands coups de poignards.

Rencardés par le boss, cinq poulagas rappliquent,
La matraque à la main, pour mater les lascars
Qui, sortant du violon, connaissent la musique.
 
 
Fric à pic
 
À quoi bon trimer pour le SMIC
Chez un employeur qui me braque
Par les incessantes attaques
Dont il me martèle en public ?

À quoi bon allonger mon fric
De jeune cador de l’arnaque
Pour acheter une baraque
De vioque dans un quartier chic ?

À quoi bon suriner le flic
Qui roule des yeux de macaque,
Pendant que je lâche des craques
Afin de couvrir mon trafic ?

Avec mon pognon dans mon sac,
Je me débine en Amérique.
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jolie! xD ça me rappelle San Antonio ! amis de la poésie bsr

Il y a 7 heures, KRISTOBAL a dit :

Bonjour à tous

@Delta ce que tu désignes en utilisant le mot dialecte c'est de l'argot tout simplement

Cordialement
Kristobal
 

c'est comme le langage d'entreprise !

Citation

 

Selon certains, la fonction première de tout argot serait de chiffrer la communication, afin qu'un non-initié ne la comprenne pas

le dialecte lui serait plus à connotation de tribus perdus ...  :maitre-capello:

Modifié par S@T
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Révélation
Citation
Citation

L'homme est le seul animal doté de la parole. Donc, le seul qui déconne. Mettant cet avantage à profit, il a appris à parler pour ne rien dire. Il ne ferme sa gueule qu'en une seule circonstance : devant l'injustice.

Frédéric Dard

Réflexions


 

San-Antonio

Réflexions appuyées sur la connerie

MORCEAUX CHOISIS recueillis par Raymond MILÉSI

San-Antonio

Réflexions appuyées sur la connerie

MORCEAUX CHOISIS recueillis par Raymond MILÉSI

Personne ne peut se prévaloir de n’être pas con.

Le plus incontestable des génies l’est, l’a été ou le deviendra.

Quand j’arpente les allées d’un cimetière, je savoure ce rassemblement de cons enfin silencieux.

Car le con qui ne déconne plus, participe à la gloire de l’Humanité.

San-Antonio

Après avoir bien réfléchi au problème, je pense qu’on devrait s’en tenir à trois divisions essentielles:

Le sale con; le pauvre con; le vieux con.

La sale con est à la connerie ce que la reine des abeilles est à la ruche: son mac! Il règne sur le pauvre con, l’exploite, le brime, le fait suer. Il n’a pas de moralité, peu de scrupules. Il est sale con de toutes ses forces, de toute son âme noire, avec application et persévérance. C’est une espèce d’odieux et sombre monarque. Le roi des cons.

Pitoyable vassal est le pauvre con, lequel se prend les pieds dans sa connerie au lieu de s’en faire un étendard comme le premier. Le pauvre con subit et admire le sale con. C’est lui le peuple. Il met le pied dans l’unique merde du trottoir, ne comprend pas les bonnes histoires, rit aux mauvaises, part à la guerre, n’en revient pas. C’est un tuyau, un pet, un paillasson crotté. Un sous-con-adjoint.

La connerie du vieux con, elle, est farouchement conservatrice. Elle constitue une espèce de «Chambre des Lords». Il a les idées en dentelle, le vieux con. Il marche au pas et au subjonctif. Il annonce théâtralement ce que tout le monde sait déjà. Il religionne. Il amoursacrédelapatriiie. C’est un suce-médailles, un taste-rubans, un brouilleur de culs, un postulant à présidences.

Il contifie!

* * *

Le monde est ruisselant de connerie et de cruauté

* * *

«Mais pourquoi n’es-tu pas vraiment con, dis, petit con? J’aurais pu alors t’oublier!»

* * *

De nos jours, l’homme intelligent n’a le choix qu’entre deux éventualités: il s’arrange ou il se tue!

* * *

Le grand homme n’est grand que par la connerie des autres.

* * *

Le signe de notre époque, c’est que les vieux cons sont de plus en plus jeunes.

* * *

Quand je te regarde et que je croise tes yeux, j’ai chaque fois l’impression de visionner un morceau de gruyère en train de couler.

* * *

Plus le maître est con, plus le chien est fidèle.

* * *

Les cons se décantent tout seuls, c’est leur unique vertu. Ils se cataloconnent spontanément, dans un élan blottisseur.

* * *

Que les cons «connent» en chœur. Qu’ils aillent s’enfrileuser le cervelet plus loin.

* * *

Je hais les mièvres qui nous font tant de mal!

* * *

Tous les grands esprits finissent par se péter la gueule en sortant de leur baignoire.

* * *

Les non-cons communiquent. Les cons parlent.

* * *

Si vous criez «bougre de con!» dans la rue, tout le monde se retourne.

* * *

Elle était bête, donc dangereuse…

* * *

Prends bien garde en traversant la vie: un con peut en cacher un autre.

* * *

Avec le temps, le con se bonifie dans les mémoires.

* * *

Un con vivant est hélas plus intelligent qu’un intellectuel mort.

* * *

Il n’est pas absolument nécessaire d’être con pour vivre parmi les cons. J’ai essayé: on peut!

* * *

Quand j’entends discourir des cons au restaurant, je suis affligé, mais je me console en songeant qu’ils pourraient être à ma table.

* * *

Rien n’est plus désobligeant que d’être apprécié par des gens qui vous font chier.

* * *

Quand vous tenez quelqu’un pour un con, lâchez-le!

* * *

La mort, c’est la noblesse du con.

* * *

L’humus de la déraison peut être aussi fertilisant que celui de la raison.

* * *

La télé est dite lucarne magique bien qu’elle soit bourrée de connards.

* * *

Il y a plusieurs façons d’être con. Le con choisit toujours la pire.

* * *

Les puritains et les putains vont bien ensemble.

* * *

Les cons ignorent qu’ils sont cons et s’imaginent que toute personne qui ne leur ressemble pas est conne.

* * *

La plus stupide des femmes n’est pas aussi con qu’un homme.

* * *

La vraie connerie, la connerie rutilante, c’est l’homme.

* * *

Pour un psychiatre, le signe le plus probant de la folie chez un patient réside dans sa prétention à être sain d’esprit.

* * *

Le con mesquin, c’est le bout de la nuit.

* * *

Embusque-toi au bord d’un génie, comme à la corne d’un bois, reste à l’affût et garde confiance: à un moment ou à un autre, la connerie qui est en lui montrera le bout du nez ou de l’oreille.

* * *

Déconner, c’est se vider de la connerie osmosement acquise.

* * *

Traiter son prochain de con n’est pas un outrage mais un diagnostic.

* * *

Il y a un matériel à cons: c’est le matériel photographique.

* * *

Les hommes, faut toujours qu’ils construisent un roman avec leur existence. Ils ne comprennent pas qu’ils font tartir tout le monde et que ceux qui les écoutent se préparent tout simplement à raconter la leur.

* * *

Ah! être vraiment stupide pendant une heure pour laisser refroidir sa boîte à pensées!

* * *

Si tous les cons volaient, il ferait nuit.

* * *

La connerie de l’homme intelligent a pour unique cause la femme.

* * *

Il pointille du bulbe, le con. Des images sans relations précises se constituent dans sa tronche comme des bulles montent du cloaque.

* * *

Le con, c’est le micro-organisme. Sans lui, l’univers serait en décomposition.

* * *

N’entreprenez jamais rien de grave dans la vie sans avoir pris l’avis d’un con!

* * *

Si les cons font la guerre, c’est parce que d’autres cons ont fait l’amour.

* * *

Ce qui est beaucoup plus duraille qu’enfant prodige, c’est devenir vieillard prodige.

* * *

Ah! si tous les cons du monde voulaient bien cracher leur chewing-gum!

* * *

L’une des grosses surprises de mon adolescence a été de réaliser que mes supérieurs pouvaient être plus cons que moi. Avec naïveté, je m’imaginais que mes supérieurs m’étaient supérieurs!

* * *

Il arrive au con d’avancer, mais seulement à reculons.

* * *

Nous faisons l’autruche devant le malheur, la tête dans la cuvette de nos chiottes!

* * *

Partout où il va, l’homme «cononise».

* * *

On a souvent besoin d’un plus con que soi.

* * *

Moins on est de cons, plus on rit.

* * *

C’est dur à assumer l’intelligence parmi les cons. Ça crée des servitudes.

* * *

Les grands hommes d’affaires ont toujours des tas de cons autour d’eux. Des cons nobles pour le standing de la maison; des vieux cons pour leur honorabilité; et une infinité de pauvres cons pour porter le coton, le chapeau et la chance.

* * *

L’humanité est ignare; elle est bourrée d’analphacons m’as-tu-vu qui font mine de tout savoir et qui s’imaginent que Diane de Poitiers était une actrice du Français, Gershwin une marque de bougies de bagnole et Savonarole un coureur cycliste.

* * *

Chez les cons, la vanité a toujours raison des réticences.

* * *

Le con est con de bas en haut, de gauche à droite, de face, de dos, de profil.

* * *

À quoi sert d’être intellectuel si les abrutis se mettent à réfléchir!

* * *

L’obstination, c’est la volonté du con.

* * *

Je ne souhaite pas la mort des cons: j’aime trop mes semblables.

* * *

Celui-là n’arrivera jamais, qui démontrera à un supérieur qu’il est un con.

* * *

Ils causent sans comprendre, ils vivent leur vie au premier degré. Papa, maman, pipi, cocu!

* * *

Les partis, quels qu’ils soient, sont faits pour et par les cons.

* * *

La différence entre les niaiseries télévisées ricaines et françaises, c’est que les françaises sont aussi connes mais moins bien réalisées.

* * *

Il lui sort des ondes et des résidus de partout, à l’homme. Mais son fumier n’est pas fertile.

* * *

Les grincheux, leur grincherie leur tient lieu d’énergie.

* * *

Quand le public a décidé d’aimer un homme, ses pires conneries se transforment en faits d’armes.

* * *

Vu la rapidité avec laquelle la population du globe augmente, la race des connards est en perpétuel accroissement.

* * *

Bien con, bien sombrement con, bien indélébilement con, et d’essence connesque, celui qui croit à la sincérité d’une femme.

* * *

Ah! j’ai honte de les voir si cons, mes contemporains; si dissemblables, mes semblables! si dévastateurs! si anéantisseurs! si pollueurs! Ils contaminent l’espèce. Ils déciment les futurs!

* * *

Le scepticisme délibéré est une forme aboutie de la sottise.

* * *

Te fous pas de la gueule des riches: tu ne sais pas ce qui t’attend!

* * *

Le jour où les tailleurs décideront de ne plus faire de revers, beaucoup de vieux cons perdront leur raison de vivre.

* * *

Le rêve, c’est d’être anticon!

* * *

Ça ferait une bonne couche de minium contre la rouillerie pernicieuse de l’existence.

* * *

Y a que deux manières de se comporter dans la vie: comme un con ou comme moi.

* * *

Les cons ne sont pas des présences, mais seulement des encombrements.

* * *

Ah, mon Dieu, c’était donc pas assez qu’ils soient mortels? Pourquoi les avoir faits si cons!

* * *

La force des cons, c’est l’optimisme.

* * *

Plus ils sont vieux, plus ils sont cons. Leur cervelet fait la colle, à force d’âge! Ils pigent plus. Les voilà déserts, déshumourés et chipoteurs. Ils osent plus oser. Ils se terrent dans toutes les idées reçues qui ne sont pas reparties!

* * *

À force de n’être pas cons dans cet univers à la con, on finit par perdre pied.

* * *

Je suis pour ce qui est bon et contre ce qui est con.

* * *

Les cons ne savent jamais lire vraiment couramment. Les mots sont des sillons dans lesquels trébuche leur sottise.

* * *

Les esclaves sont toujours fiers de leur esclavage. C’est la volupté du chien de garde!

* * *

Il existe une poésie de l’outrance, un génie du paroxysme. L’inconscience devient un art lorsqu’elle est absolue.

* * *

Réglage, temps de pose, focal, matière focale! Ah, les éborgnés du Kodak!

* * *

Le mariage est con au début. Ensuite, il est soit raté, soit réussi. S’il est réussi, tu l’as vraiment, franchement, profondément, totalement dans le pétrus!

* * *

Ce qui particularise surtout un con, c’est l’irrationnalité. Le con est toujours prêt à larguer la raison pour foncer bille en tête dans l’impensable.

* * *

Le con ne perd jamais son temps, il perd celui des autres.

* * *

Le base-ball, c’est con à regarder quand on n’est pas débiles.

* * *

Ne vous demandez pas pourquoi certains cons sont sympathiques, vous finiriez par découvrir ce que ça cache.

* * *

Autrefois, l’éducation des masses se faisait à travers le catalogue de la Manufacture d’Armes et Cycles de Saint-Etienne, on pouvait rêver. Aujourd’hui, avec la téloche en chaînes, la publicité, on gave le caberlot du bon monde. On tasse pour que ça rentre. On est devenus des clébards savants auxquels on fait porter leur laisse.

* * *

Les hivers sont longs comme la connerie humaine.

* * *

Ils éventrent les esturgeons pour en prélever les œufs. J’ai honte du caviar!

* * *

Le bonheur d’un con fait toujours peine à voir.

* * *

Comme c’est con, un con!

* * *

Un homme intelligent n’est pas autre chose qu’un con raté.

* * *

Le bonheur? Tu veux parier qu’ils y croient, ces cons!

* * *

On n’a pas de rancune envers un malade, sauf s’il te fait chier trop longtemps avec sa maladie.

* * *

La plupart des gens s’imaginent que pour prendre son pied il faut se baisser, alors qu’au contraire c’est le pied qu’il convient d’amener à portée de main.

* * *

Le vieux con se porte toujours en avant-garde, alors qu’il est la deuxième roue de la brouette.

* * *

Faut pas longtemps pour devenir un vieux con.

* * *

L’impuissance est une faillite.

* * *

Tu deviens réellement con devant un mec en train de clamser.

* * *

Ce que j’en aurais bavé, de toujours leur buter contre, à ces faisandés de l’esprit, à ces tortueux, à ces naufrageurs d’idées, à ces épouvantés d’eux-mêmes! Ah, Dieu! Merci de les avoir faits cocus, cardiaques et vérolés. N’aurait plus manqué qu’ils échappassent à la misère et au chagrin!

* * *

Comme si on mourait «des suites» d’une maladie et non pas «de la fin» de cette maladie: les hommes sont cons quand ils veulent être pudiques.

* * *

Un homme intelligent peut faire le con, un homme con ne peut pas faire l’intelligent.

* * *

L’adultère, pour les cons, est un embellissement conjugal. Ils concrétisent avec la main-d’œuvre étrangère la radieuse union qu’ils souhaitaient confusément.

* * *

Le cerveau d’un con est un anus, il ne pense pas, il pète.

* * *

Le mutisme d’un homme intelligent ressemble à de la musique, celui d’un con à une vesse.

* * *

Les locataires de la planète Terre ne sont pas Terriens, mais Américains, Chinois, Ivoiriens, Hollandais et conconsorts.

* * *

Qu’est-ce qui pullule sur ton globe, l’homme ou le loup? Qu’est-ce qui est en voie de disparition, le loup ou l’homme? Quelle espèce a détruit l’autre? Et toi, grand lâche qui continues à inculquer l’effroi à tes enfants en leur enseignant la cruauté de ta victime!

* * *

Les hommes sont cons à ne plus pouvoir se tenir debout. Un jour, ils remarcheront à quatre pattes, puis redeviendront poissons!

* * *

Il y a plus de femmes que d’hommes sur terre. En revanche, il y a beaucoup plus de cons que de connes.

* * *

Le monde est plein de cons qui pensent faire leur devoir parce qu’ils font ceux de leurs enfants.

* * *

Seuls les cons peuvent exister!

* * *

Mais on ne peut passer sa vie à se buter!

Se rebuter suffit.

* * *

Tout a un prix. La gratuité est un piège à cons.

* * *

Bien-pensant! Comment peut-on bien-penser? Ceux qui bien-pensent pensent la pensée des autres, des maîtres à bien-penser… Ils se branchent sur le cerveau d’un autrui qui a déjà balisé le parcours.

* * *

Découplé, je trouve ce terme très infiniment con. Pour moi, un mec bien découplé, c’est un gazier qui s’est séparé de sa compagne.

* * *

Bon et con, ça commence par la même lettre.

* * *

La perfection coupe les effets du cérébral, alors qu’elle stimule ceux du connard.

* * *

C’est curieux comme certains êtres sont délibérément hargneux. À peine au monde, ils sont prêts à mordre, à meurtrir, n’importe qui, n’importe quand, comme ça, d’instinct. Ils se sentent constamment agressés, alors leurs ongles deviennent des griffes, leur salive de la bile, leur voix de l’acide et leurs yeux des fers à marquer le bétail.

* * *

Les idées politiques sont celles qu’adoptent les gens qui n’ont pas d’idées à eux.

* * *

Un con ne sait pas se montrer familier.

* * *

Savoir et intelligence ne sont pas cousins germains! Pas même parents pauvres!

* * *

J’aime pas que les jeunes croient en Dieu, c’est pas de leur âge. Ça les enconne d’avoir la foi.

* * *

Il faut de tout pour faire un con.

* * *

Vous ne savez pas à quel point c’est payant, un enterrement. De Gaulle se serait présenté le lendemain de ses funérailles, il était réélu à quatre-vingts pour cent des suffrages.

* * *

L’amour est tissé d’instants additionnés, la connerie est une éternité souveraine.

* * *

Les bonshommes, plus ils sont riches et honorés, plus ils en veulent. Ils ne sont bien que dans la salive des suceurs, comme les escargots dans leur bave.

* * *

Ne pas être ou être con, that is the question.

* * *

— Un politicien?

— Il en est de plus cons que d’autres.

— Mais pas de moins cons.

* * *

Pas la peine de faire des frais quand vous voulez vous déguiser en crétin: une tablette de gum et le tour (de con) est joué!

* * *

Le con sert d’humus à sa connerie comme les feuilles mortes à l’arbre d’où elles sont tombées.

* * *

Ah! Si tous les cons du monde voulaient se lâcher la main!

* * *

Trimbaler des appareils photo, merde, cette marotte de sous-nœuds: vouloir foutre la vie en conserve!

* * *

La politique me débecte. Aux prochaines élections, je filerai du papier-cul dans l’urne, qu’ils se torchent un coup, tous ces malpropres, tous ces glaireux, baveurs de formules, fomenteurs d’alliances, baiseurs de foule.

* * *

L’homme sécrète des habitudes, comme le ver à soie de la soie. Et, pareil au ver à soie, il s’encoconne dedans.

* * *

N’admets plus qu’un vieux con te fasse des réflexions dans le genre de «Ah, s’il fallait compter sur les jeunes pour remonter la France!» Réponds-lui hardiment que ce ne sont pas les jeunes qui l’ont descendue!

* * *

Tous les hommes se ressemblent. ils sont groupés par catégorie. Il y a les cons; les moins cons; les pas trop cons et les autres, c’est-à-dire les très cons.

Il n’y aurait donc rien de surprenant si certains lecteurs se reconnaissaient dans ces pages.

* * *

Le nom des maisons et des bateaux est très révélateur de la personnalité du propriétaire.

* * *

Le con et le bœuf ont en commun l’instinct de certitude: étant sûrs de tout, ils le sont également d’eux-mêmes, ce qui leur donne un énorme avantage sur les créatures encombrées d’intelligence.

* * *

L’univers est plein de tordus qui se prennent pour Beethoven sans être capables de différencier une note de musique d’une note de restaurant.

* * *

Un con poilu fait plus con qu’un con imberbe.

* * *

Une fois que t’as traité un con de con, tu l’acceptes plus aisément. Te mettre en situation de remords est l’unique solution pour arriver à le supporter.

* * *

Si on publiait l’annuaire des cons, nous serions tous surpris.

* * *

Le style téloche: des cons qui en questionnent d’autres. Les questionneurs et les répondeurs ont le même langage, le même vocabulaire prétentieux. Ils s’écoutent poser leurs propres questions et ils s’écoutent donner leurs propres réponses.

* * *

La plupart des cons ont eu une enfance de vieillard.

* * *

Les cons dangereux sont ceux qui exploitent ta connerie pour t’imposer la leur.

* * *

La connerie des autres fatigue.

* * *

Y a de plus en plus d’hommes sur le globe, mais ils sont de plus en plus vides.

* * *

Ils ont trois cents mots pour s’exprimer au cours de leur putain de vie merdique, quatre recettes pour se coller du vague à l’âme et une seule pour cesser d’exister.

* * *

Il vaut mieux qu’un con dise ouvertement du mal de toi que du bien en cachette.

* * *

Pour jouer au con, il est indispensable de posséder du talent. Non pas un talent de comédien, mais un talent de con.

* * *

On vit une époque où des cons emmerdants sont ovationnés par les cons qu’ils ont emmerdés.

* * *

Dans le sein même de sa mère, le bébé subit l’agression de la bêtise. Tout ce qu’il perçoit comme sensations commence à le conditionner pour devenir con.

* * *

C’est avec les gens intelligents qu’on déconne le mieux.

* * *

Le con est si intensément con qu’il n’a plus besoin d’être là pour être con.

* * *

Le roi des cons? Armstrong! Revenir de la lune quand on a la chance de pouvoir y aller, faut en avoir une couche!

* * *

IL nous a faits mortels! Mais ça ne LUI a pas suffi: il a fallu qu’IL nous décide cons.

* * *

Le con absent est de tous les cons le plus angoissant. Car on lit sa connerie dans son absence.

* * *

Un conjoint, quand il est mal joint, devient vite un con joint.

* * *

Les grands penseurs, qui sont souvent très cons, négligent les analphabètes. Conclusion: ils doivent se contenter d’un lectorat réduit.

* * *

Ma xénophobie ne s’exerce que contre les cons car ce sont eux les véritables étrangers de l’existence.

* * *

Le système supprime les initiatives. C’est pourquoi tant de seconds sont des connards-traîne-dossiers, soumis de nature, approbationnistes inconditionnels. L’autorité pour eux c’est de transmettre: ce ne sont pas des hommes, mais des courroies.

* * *

Il faut être intelligent pour pleurer: la peine est une émanation de l’esprit.

* * *

Dans la vie, il y a les salauds et les honnêtes gens. Parfois, il arrive à des honnêtes gens de ne pas être tout à fait cons.

* * *

On ne prête qu’aux riches et les riches prennent tout.

* * *

Le seul moyen d’enrayer la marée des cons: ne faire l’amour qu’avec des préservatifs.

* * *

Je suis le plus intelligent de tous les cons qu’il m’aura été donné d’approcher.

* * *

Si vous trouvez mes textes cons, un bon consei lisez autre chose!

* * *

Par moments, ça m’accable, l’horreur d’avoir toujours et sans cesse affaire à des hommes. Des hommes cons ou malins, de gauche, de droite, de peur, de courage. Des hommes repus ou affamés, malades ou insolemment bien portants. Si harassants à fréquenter. Si minables!

* * *

Ne réveillez pas le con qui dort.

* * *

À 59 ans, lorsqu’on est connu, on est «encore jeune», lorsqu’on est inconnu, on est classé parmi les «vieux cons».

* * *

On est tellement de cons, de salauds et de mal foutus sur cette planète que, par instants, elle paraît tentée d’arrêter sa rotation et de se laisser choir dans le cosmos.

* * *

Tu les verrais bandouiller fièrement, les cosaques du Kodak. C’est plus des hommes, c’est des zooms. N’ont plus de sexe. Seulement ces gros machins noirs, funèbres, pour emmagasiner des riens, des broutilles d’horizon, des instants d’à-quoi-bon.

* * *

Beaucoup de cons sont admirés, mais il en est peu d’admirables.

* * *

On a toujours quelque plaisir à parler sa langue maternelle lorsqu’on séjourne dans un pays de cons.

* * *

Tout se décide au cours élémentaire deuxième année. Les cons sont cons beaucoup plus tôt, mais les intelligents ne comprennent pas qu’ils ne sont pas cons avant cette période.

* * *

Les cons se reniflent entre eux. Si tu ne pues pas le con, inutile d’insister!

* * *

Un homme plus con qu’un autre peut être moins bête que n’importe qui.

* * *

J’aime le sort du con, le soir au fond des draps.

* * *

Le con est en position fœtale.

* * *

Dieu a fait le monde en cinq jours. Le sixième, il a fait le con.

* * *

Les cons me fatiguent davantage qu’un effort physique.

* * *

Comment un enfant éprouverait-il quelque appétit à grandir s’il sait que l’homme est con et méchant?

* * *

Rien ne meurt mieux à la guerre qu’un con.

* * *

«De la discussion jaillit la lumière» a écrit un sombre con, alors que la discussion obscurcit tout.

* * *

L’intelligence n’est que l’humilité d’un con qui ne sait pas encore qu’il est con.

* * *

Les rives de la connerie ne sont jamais stabilisées.

* * *

Si un homme reste célibataire et fuit la fille, il devient con par manque au lieu de l’être par usage.

* * *

Ce qu’ils me courent, ces poseurs de questions idiotes. Tu leur donnes un manteau de fourrure, ils t’en font un poil de cul.

* * *

Après la sottise, c’est la souffrance qui diminue le plus les facultés intellectuelles.

* * *

C’est con d’être veuve avec un cul pareil!

* * *

Ta descendance est une dégringolade, souvent. Mais il y a une conne loi de compensation qui fait que tu en es fiérot. C’est trop con de mettre son orgueil dans un crachat de glande!

* * *

C’est dur de faire le con avec des cons. Si tu joues trop au con, ils te prennent pour un con.

* * *

Les cons raffolent de leur propre histoire.

* * *

Mort aux cons qui confondent le courage avec la publicité, la littérature avec l’Académie française, le génie avec la folie!

* * *

Se taire est la meilleure chose que peuvent décider deux hommes pour éviter de déconner.

* * *

La spécialité du con est de se photographier pour ne rien dire.

* * *

Mérite d’être cocufié tout individu qui dédaigne sa moitié pour l’autre, c’est-à-dire la sienne.

* * *

Un con, son unique refuge — ô miracle! — c’est précisément sa connerie.

* * *

Qu’est-ce qu’ils ont, les gens, à se montrer si dégueulasses? À ne s’intéresser qu’à leur cul et jamais au cœur des autres?

* * *

Les inquiétudes métaphysiques d’un con à la radio? Merci bien! J’ai les miennes!

* * *

Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un con.

* * *

Seuls les incons peuvent pleurer avec moi pour que trinquent nos vagues à l’âme.

* * *

Tu sais ce que c’est qu’un congre? Mais sais-tu ce que c’est qu’un abrutigre, qu’une tête de nœudgre, qu’une figure de fessegre?

* * *

Se forcer à l’exploit relève de la connerie.

* * *

Le maréchal Lyautey disait: «L’essentiel, quand quelqu’un te prend pour un con, c’est de ne pas être en reste!»

* * *

J’ai une sainte horreur des grandes gueules de restaurant qui sont seules à jacter à leur table, ne tolérant que des rires ou des approbations.

* * *

J’avais des dons de con, j’aurais pu être heureux avec la majorité silencieuse.

* * *

Plus besoin de penser: on te mâche tout; on te mâche toi-même. On te digère et te défèque, mon vieux colombin!

* * *

Dieu leur accorde cette grâce infinie de l’autosatisfaction: que seraient-ils sans eux-mêmes, les cons? Des cons!

* * *

La roue rotaryenne, le bonnet phrygien, le cèdre, la feuille d’érable, le compas, la faucille, l’étoile, le croissant, le sigle de Zorro, l’épi de blé. Symboles sacrés! Conneries éperdues, mon cul, mon cul, MON CUL!

* * *

La drôlerie, pour eux, commence par un petit chapeau de papier, et quand on leur distribue un mirliton, ça touche au délire!

* * *

Nous sommes les rois des cons, nous les hommes. Toujours prêts à trouver des circonstances atténuantes à celles qui nous grugent et à voir de saintes innocentes en celles qui nous font cocus.

* * *

Saccageurs d’innocence! Vous n’avez qu’une jeunesse et ils la laminent! LE savoir! Maths, français, physique, anglais, deuxième langue, histoire-géo, tout le grand boxif qu’on met quinze ans à apprendre et quinze jours à oublier!

* * *

Moi, je, c’est le fer de lance de toutes les converses à la con.

* * *

Poupée de sire, poupée de con!

* * *

Contrairement à la fameuse sentence «Je pense donc je suis», c’est celui qui ne pense pas qui est.

* * *

Le drame de l’existence, c’est cet environnement de cons. T’as beau te préserver, il en est que tu aimes. Et te voilà enconné.

* * *

Le touriste habite son auto. En voyage, il suit son Kodak.

* * *

Beaucoup de connards se laissent pousser un collier de barbe pour que leur sottise soit plus évidente.

* * *

Il n’y a pas plus con qu’un homme ayant les couilles pleines.

* * *

Même les cons ont des yeux et des oreilles, tu en sais quelque chose.

* * *

J’étais philanthrope. Je voulus traverser à gué un marigot infesté de cons. Quand j’atteignis l’autre rive, j’étais devenu misanthrope.

* * *

Un critique gastronomique mange pour gagner son pain.

* * *

Lorsque je me trouve face à un rumineur de caoutchouc, je reste ébloui par tant de connerie concentrée dans un acte aussi menu.

* * *

Tous les gens ne sont pas méchants. Il en est de gentils, seulement ils sont cons.

* * *

Le karaoké est un jeu particulièrement stupide qui, de ce fait, connaît un gros succès.

* * *

Si les taureaux n’étaient pas foncièrement cons, il n’y aurait pas de corridas, car au lieu de charger des morceaux d’étoffe, ils chargeraient ceux qui les agitent.

* * *

Ce qu’on peut poser comme questions connes au cours d’une vie!

* * *

Les uns et les autres sont, n’importe leur culture, des cons profonds et pas heureux.

* * *

Rien de plus con qu’une réception, si ce n’est une autre réception.

* * *

Les touristes en conquête m’ont toujours couru sur la prostate, leur manière de tout vérifier par rapport à la documentation qu’ils trimbalent. Ils n’admirent pas: ils confrontent.

* * *

Les connards raffolent des formules élimées.

* * *

Il y a une justice, puisque le con a l’air con.

* * *

La vie est faite de petites conneries, imprévisibles mais pénalisantes.

* * *

Con ou génie, gros ou maigre, Pensées de Pascal ou Almanach Vermot, c’est tout pour le néant!

* * *

Quand j’essaie de persuader les gens que nous sommes une immense bande de cons, ils ne me croient pas, ce qui est la meilleure façon d’authentifier cette connerie.

* * *

Ce qui est abominable, c’est d’être parmi les cons, sans possibilité de fuir.

* * *

Ô maman! reprends-moi et va me refaire plus loin, sur Mars ou Vénus, et encore ce serait trop près; habiter la même galaxie qu’eux, merci bien!

* * *

Le con bavard te fait l’effet d’une ruche en activité.

* * *

Quand on fait la roue, c’est payant vu de face. Vu par-derrière, c’est grotesque car on découvre le trou de balle du paon.

* * *

Demain est un même jour; surtout pas un autre.

* * *

Le bon sens c’est ce qui vous permet d’être écouté quand vous êtes trop con pour être intelligent.

* * *

Si tu ne crois qu’en toi, tu ne crois en rien.

* * *

Y a un répertoire officiel des chagrins chez les cons: les deuils, les séparations, la maladie… Le vague à l’âme est inconnu au bataillon.

* * *

Avec du cœur et du chou, tu te fais davantage tarter que les cons, mais t’as la différence entre les oreilles.

* * *

Les cons gentils font mal par inadvertance.

* * *

Croire que tes aînés ont toujours raison est un tort car ils sont, au moins, aussi cons que toi.

* * *

Ne soyez pas seulement un confrère, mais un frère!

* * *

Le jean-foutre photographe, concentré sur son trou de voyeur, est plus fasciné par une table de restaurant que par Armstrong posant le pied sur la Lune.

* * *

Un con est toujours flatté par les distinctions que d’autres cons lui confèrent.

* * *

L’avenir appartient à la jeunesse. Heureusement, car elle est tellement moins conne que nous!

* * *

Le con, il a l’air de regarder au fond de lui-même pour voir s’il y est. Mais il n’y est pas!

* * *

Le miroir du lavabo réfléchit sans parler, alors que tant de cons font le contraire!

* * *

L’humanité se fait de plus en plus la gueule qu’elle mérite: le pur con veut que sa connerie se voie!

* * *

Avec un Nikon au cou, le con se croit investi, inexpugnable d’avoir cette cloche à vache sur la poitrine!

* * *

Les cons, ces feuilles mortes de la vie!

* * *

La minéralisation de la connerie est définitive.

* * *

Ariel ou Omo anticalcaire n’y peuvent rien!

* * *

Les vainqueurs? Ils se sentent tout cons de découvrir que ça n’a rien changé à leur vie.

* * *

Si les gens se taisaient, ils deviendraient plus intelligents. À force de parler, ils «déparlent».

* * *

Dans une conversation, les gens ne prêtent attention qu’à l’intonation. Les mots, ils s’en branlent.

* * *

Le moment vient que tu flanches, tu rentres dans ta connerie pour retrouver tes aises. La fatigue a raison de tout.

* * *

Les grands intelligents d’hier sont tout de même devenus les vieux cons d’aujourd’hui.

* * *

Toutes les religions sont à base de prosternations et de psalmodiances, d’encens, d’offrandes et autres conneries.

* * *

Nos gueules de bois se dissipent en vingt-quatre heures.

* * *

Pas nos conneries.

* * *

V’là le régiment des cons qui passent et qui repassent, sans jamais dépasser, mais qui trépassent en douce.

* * *

Les vacances: la bouffe, les siestes, les bains de soleil, les parties de carte, au bar. Une vie de cons, en somme!

* * *

Le vieux con considère son nom comme un capital inaliénable.

* * *

Il n’existe pas de Lourdes pour guérir de la connerie.

* * *

À force de frayer avec des supérieurs trop cons, des subalternes trop veules; à force de limer sans appétit ou de voter sans conviction, on ne croit plus en Dieu ni en soi.

* * *

Tout ce que pense, dit et fait un con est con.

* * *

Le cartésianisme, c’est la tare principale des cons.

* * *

La connerie jaillit du con comme le sang d’une blessure.

* * *

Les bonshommes, à peine franchi le cap de bonne espérance de la trentaine, leur marotte c’est les réunions d’anciens quelque chose: les anciens de l’école, du régiment, des conscrits, des charcutiers, des pétomanes! Toujours nouveaux cons, quoi qu’il advalsedevienne.

* * *

C’est con de devenir un chef.

* * *

Peut-être est-ce parce que les hommes se respirent qu’ils se détestent!

* * *

«Affirmatif!» déclarent les cons et les soldats.

* * *

Préserver l’espèce?

L’espèce de quoi?

L’espèce de cons!

* * *

Je les vois tous, passé la quarantaine: gras du bide, asphyxiés par la bouffe, abonnés à des revues plus chiantes que littéraires!

* * *

Si tu veux impressionner tes cons tant porains, parle de toi à la troisième personne, comme de Gaulle ou Alain Delon.

* * *

C’est si vite fait d’avoir l’air con!

* * *

Tant de cons perdent leurs quelques années de vie à la prendre au sérieux!

* * *

Je ne comprends pas: jamais un régime totalitaire, usant de son pouvoir discrétionnaire, n’a prohibé la connerie.

* * *

Souvent, chez les paumés, tu constates cet acharnement à en rajouter, comme si ça ne se repérait pas au premier regard qu’ils sont minus.

* * *

J’ai honte quand je vois pleurer ceux qui devraient rire et bouffer ceux qui devraient maigrir.

* * *

Ce qu’ils sont tartants avec leurs gosses! Tout ça pour fabriquer d’autres cons!

* * *

C’est héroïquement con de se massacrer la santé pour gagner quelques centièmes de seconde!

* * *

À toujours sucer les mamelles de l’existence, on devient aussi con qu’elle. On finit par se perdre de vue.

* * *

Quand je nez-à-nèze avec un superbe con à la télé, je regarde de tous mes yeux agrandis par l’effroi et la délectation.

* * *

Personne ne peut se prévaloir de n’être pas con. Le plus incontestable des génies l’est, l’a été ou le deviendra.

* * *

Plus les gens sont «haut placés», plus leur connerie est évidente.

* * *

Notre drame, c’est que le dernier des cons n’est pas toujours le premier venu.

* * *

Les cons ont décidé de bafouer ce présent du ciel qu’est la baise en le mettant hors-la-loi.

* * *

Seuls les cons sont butés.

* * *

Les gens se divisent en deux catégories: les ineptes et les inaptes.

* * *

L’échec, c’est la réussite du con.

Être con en silence, c’est la moindre des politesses.

* * *

Le raisonnement, c’est la raison du con.

* * *

Un con est exquis pour peu qu’il se taise.

* * *

L’archétype du con?

Il se tient comme Pasteur sur sa photo du Larousse: debout derrière son burlingue, appuyé des deux poings sur le sous-main de cuir, le regard condamneur et la glotte bloquée entre deux étages. Il y aurait écrit «Vieux con» en travers de sa personne, en caractères d’imprimerie, qu’il ne ferait pas davantage vieux con. C’est un vrai, un pur, un authentique vieux con; un vieux con de naissance, dont la plus humble des cellules est vieille conne. Il a la rutilance intérieure du vieux con irréfutable. Tu contemples, tu es pris d’un confus vertige. Tu éprouves le besoin de prier. L’émotion te sodomise. Ô que c’est merveilleux, un tel vieux con! Joyau! Royal! Et je marche à sa grande connance, frileux d’impuissance devant cette connerie intense, si brûlante et admirable que même le con moyen se sent faiblir en sa présence.

* * *

Oh! vie, qu’il est profond ton silence et qu’elle est conne ta bruyance.

* * *

Pour vivre bien, il faut peu penser. D’où la grande sérénité des cons.

* * *

Faut jamais craindre de mouiller la compresse. La lèche est le lubrifiant des rapports humains.

* * *

Les walkman permettent à de petits cons de pouvoir mâcher leur chewing-gum sans être dérangés par le chant des oiseaux.

* * *

Les hommes, qui n’ont pas toujours l’âge de leurs artères, possèdent immanquablement la gueule de leur saloperie.

* * *

Il ne suffit pas d’être con; faut-il encore que les autres le soient aussi!

* * *

Dans la vie, il faut choisir: être riche ou bachelier.

* * *

Il y a des gens que j’aime et que je traite de cons. Par contre, il n’y a pas de cons auxquels je dis que je les aime.

* * *

Ministre? Trois petits tours de con et puis s’en va.

* * *

Au départ, nous sommes tous cons. Et puis quelques rares individus acquièrent l’intelligence. Ils sont alors foutus: ils viennent de s’engager dans le maquis inextricable de l’esprit.

* * *

Les bêcheuses se croiraient déshonorées de rire un bon coup.

* * *

Plein de cons, collectionneurs d’étrons, courent vous attendre sous les dais de la réussite pour vous flanquer vos vieux excréments à travers l’auréole.

* * *

Le crétin de vacancier ne pique-nique jamais ailleurs que sur le bas-côté d’une nationale. À vingt mètres d’elle, il est perdu, orphelin, excommunié.

* * *

L’incrédulité n’a jamais été une preuve d’intelligence.

* * *

Les cons ne savent pas doser le plaisir. Ils le bouffent comme de la soupe.

* * *

Ça fait si longtemps que je les emmerde qu’ils me sont devenus indispensables, comme une démangeaison frénétiquement grattée.

* * *

On peut être con et bien élevé: il y en a qui marchent sur la pointe des pieds en passant près de ma porte.

* * *

Les cons s’imaginent que l’amour est un moment de polissonnerie, alors que c’est un moment d’extrême gravité.

* * *

On croit certaines gens intelligents, alors qu’ils n’ont que de la mémoire.

* * *

La connerie des Oscars! Un de ces jours, je fonderai le prix Jules ou le prix Eugène, et je le cloquerai à un documentaire sur les ratons laveurs ou la vie secrète d’un bandage herniaire!

* * *

Quand je rencontre de nouveaux cons, je m’aperçois que ceux que je fréquente ne sont, après tout, pas si cons que ça.

* * *

Les cons couvent leur mort tendrement.

* * *

La loi, c’est l’autorité du con.

* * *

La connerie des adultes blesse l’enfant comme de la ronce bien sèche.

* * *

Entre toi et le roi des cons, il n’y a qu’une couronne de différence.

* * *

Le bavardage est le brio du con.

* * *

Ce sont toujours les cons qui l’emportent, étant donné leur surnombre.

* * *

La connerie de l’existence, c’est qu’elle se fabrique au présent.

* * *

On s’en débarrassera jamais de la connerie! Plus gluante, plus indélébile que le péché universel, elle est! L’essayer, c’est la doper!

* * *

Quand j’arpente les allées d’un cimetière, je savoure ce rassemblement de cons enfin silencieux.

* * *

Car le con qui ne déconne plus participe à la gloire de l’humanité.

* * *

Deux hommes intelligents, d’idées opposées, trouvent beaucoup plus de choses à se dire que deux cons appartenant à un même parti.

* * *

Ce que j’aimerais être abruti moi aussi! Juste avoir le souci de mes impôts et de mon cholestérol. Quel pied!

* * *

Je me rappelle, à Santa Cruz de Tenerife dans la vieille ville, un couple de touristes teutons… Ils s’entreflashaient à tout-va. Et savez-vous ce qu’ils avaient choisi comme toile de fond? Un mur blanc! Ah, les bœufs! Eux, dans leur connerie! Eux, aux chiottes! Eux, morts! Eux mollets! Dégoûtation, va! Je m’y habituerai jamais.

* * *

L’existence est faite à quatre-vingts pour cent de déconnages inutiles.

* * *

L’homme aux idées hardies est toujours taxé de fou par les cons.

* * *

Un con est toujours nu, même quand il est habillé.

* * *

Plus les gens sont cons, plus on leur fait faire les pieds au mur en leur donnant l’assurance qu’ils sont intelligents.

* * *

Il faut «raison garder», disent les politiciens pour se faire croire qu’ils font croire qu’ils ont des lettres.

* * *

Combien de cons font passer des tests à d’autres cons pour leur prouver qu’ils sont cons!

* * *

C’est con, un biscuit, c’est le parent pauvre du gâteau.

* * *

Le con ne peut envisager que les propos échangés sur son compte ne lui soient pas résolument favorables.

* * *

Rien n’est plus voluptueux pour un pas-con que d’être pris pour un con par un con.

* * *

Le cynisme outrancier fait glapir les cons.

* * *

Un con justifie toujours ses refus, jamais ses acceptations.

* * *

Ne fais pas le malin, ça te donnerait l’air con.

* * *

N’avoir qu’une existence et la paumer, c’est con.

* * *

On ne peut à la fois mâcher du chewing-gum et penser.

* * *

Les petits prodiges se transforment vite en grands cons.

* * *

Un con n’attend pas de réponses: il pose des questions.

* * *

Comment font les cons pour vivre en bonne intelligence?

* * *

L’instruction est un paravent à connerie.

* * *

N’éveillez pas le con qui dort. C’est toujours ça de pris!

* * *

Le con marche à côté de lui sans s’en rendre compte.

* * *

Les mots glissent sur les cons comme sur les plumes d’un canard.

* * *

Seigneur, qu’ils sont admirablement cons, les cons!

* * *

Le con flasque a beaucoup fait pour l’hitlérisme.

* * *

Nous sommes conscients de notre intelligence, mais ignorons qu’elle est une intelligence de cons.

* * *

Le con bravé n’est pas brave: il se dégonfle, perd son peu de volume, se recroqueville.

* * *

Suffit-il de ne pas être vraiment con pour être intelligent?

* * *

Le règne du con est arrivé depuis si longtemps qu’il ne cessera qu’avec l’espèce.

* * *

Un con ne croit pas nécessairement en Dieu, mais croit toujours en sa femme.

* * *

Il n’existe pas, il ne peut exister de bons cons!

* * *

Peut-être qu’à l’extrémité du crétinisme règne la félicité?

* * *

Il n’est pas grave de ne pas comprendre les mystères de la vie. Ce qui est grave, c’est de les nier parce qu’on est trop con pour les comprendre.

* * *

Honte pour l’espèce à laquelle j’appartiens, et qui périclite délibérément, par jeu, par non-croyance en elle-même, par infinie sottise!

F. DARD


 

San-Antonio

Réflexions branlantes sur la philosophie

MORCEAUX CHOISIS recueillis par Philippe TAURISSON

San-Antonio

Réflexions branlantes sur la philosophie

MORCEAUX CHOISIS recueillis par Philippe TAURISSON

Philosopher, c’est l’art de parler pour ne rien dire en donnant l’impression qu’on est un véritable penseur.

On rencontre beaucoup de philosophes, principalement au bistrot et dans les repas mondains.

On peut philosopher n’importe ou, cependant les chiottes constituent l’endroit le plus propice au déclenchement de l’intelligence souveraine.

Conclusion: les grands esprits sont tous des constipes.

San-Antonio

L’intelligence, c’est ce qui permet a un individu de communiquer avec les autres. Elle implique non seulement la compréhension, mais également la bonté. Partant de la j’affirme, je clame, qu’il n’existe pas de salaud intelligent.

L’intelligence, c’est la tolérance. Elle ne doit s’insurger que contre la connerie, lorsque la connerie atteint ses points de violence culminants, qu’elle devient tyrannique, répressive, contraignante.

L’intelligence, c’est la main tendue, le sourire tendu, le cœur tendu. L’intelligence, c’est la fantaisie. C’est le grain de folie qui ne doit jamais germer, mais qui pimente si bien la grisaille quotidienne.

L’intelligence, c’est la notion de fin dans l’esprit d’un homme.

L’intelligence, c’est la charité, c’est faire sienne la douleur des autres.

L’intelligence, c’est le respect de la paix sous toutes ses formes, c’est l’amour de ce qui est juste.

L’intelligence, c’est dominer ses bassesses pour rester disponible.

L’intelligence, c’est la mémoire d’un bonheur qu’on n’a jamais connu, et qui sert d’espoir.

* * *

S’il y a de l’honneur a savoir, il n’y a pas de déshonneur a ne pas savoir. L’ignorance est une page blanche sur laquelle il faut écrire la vérité.

* * *

La philosophie, ca n’est qu’un exercice qui te laisse sur place. Ce n’est valable qu’au plan de l’assouplissement des méninges.

* * *

Demander étant vain, je me suis mis a donner. Et depuis, tout baigne.

* * *

La morale, c’est de faire chier les autres le moins possible.

* * *

Faut pas essayer de penser plus haut que son cul, ca flanque le vertigo.

* * *

Il vaut mieux souffrir d’une absence que d’une présence.

* * *

Le silence est le meilleur mode d’expression.

* * *

L’idéal, vrai ou faux, ressenti ou feint, est un bon support pour justifier ses saloperies.

* * *

Il est plus facile de mourir que de vivre. Car on meurt pour soi alors qu’on vit pour les autres.

* * *

Je pense, donc je m’abstrais. Contrairement a la fameuse sentence «Je pense donc je suis». C’est celui qui ne pense pas qui est. Le non-pensant est la, entier, compact, étincelant de stupidité.

* * *

Créer le grade n’assure pas l’autorité des grades, mais l’humilité des non-grades!

* * *

La récompense implique l’injustice.

* * *

Quand je pense qu’une fois a l’horizontale, il faudra côtoyer les mêmes connards qu’au temps de la verticale, j’ai des picotis dans les aumônières.

* * *

L’émulation balise les chemins du renoncement.

* * *

La forme suprême de la liberté, c’est l’abolition de la liberté.

* * *

Je ne vais pas quitter ceux que j’aime, je vais me quitter d’eux.

* * *

Le bonheur n’étant que l’idée qu’on s’en fait, fais-toi toujours des idées heureuses.

* * *

L’incrédulité n’a jamais été une preuve d’intelligence.

* * *

Refuser le merveilleux, c’est se mettre à la merci du réel.

* * *

Les hommes sont capables de tout et, qui pis est, de n’importe quoi!

* * *

Ton destin, c’est toi; n’attends jamais que les autres s’en chargent.

* * *

Être riche, c’est posséder trop.

* * *

On doit choisir entre s’écouter parler et se faire entendre.

* * *

La vérité se trouve dans l’abstraction.

* * *

Je ne recule que pour prendre mon élan. :lol: 

 

http://you-books.com/book/F-Dard/Reflexions je pense qu'il aimait les femmes avant tout fidèlement !

dsl pour la longueur c'est un test ! :P ed @Mreve ok merci pour le spoiler j'y manquerais pas la prochaine fois 

 

Modifié par S@T
Un spoiler pour ce genre de citation c'est mieux ! :P
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  • 2 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...
Le ‎10‎/‎01‎/‎2018 à 02:40, Firebird a dit :

Tu as raison, la poésie est un bon vecteur de paix et de sérénité.

Quel est l genre de poésie que tu préfères ?

 

un moment suspendu ou un moment d'exception ? :zen: pour nous rendre planant comme toi !  :P 

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