Salut Roger, je compatis sincèrement.
C'est pas pour rien qu'on dit que le chien est le meilleur ami de l'homme. En plus les bergers-allemands savent offrir un des meilleurs caractères canin. C'est souvent une grande perte.
De quels corbeaux tu veux parler ? Il me semble de mémoire qu'il n'y a que les musulmans qui croient que les animaux n'ont pas d'âme au contraire des hommes (pour la femme, c'est encore sujet à discussions). Selon l'enseignement catholique, les animaux ONT une âme, même si — contrairement à celle des hommes — son existence prend fin à la mort. Les juifs et les témoins de Jéhovah admettent aussi que l'animal possède une âme même si elle est différente de celle des hommes. Les scientistes et les agnostiques trouvent illogique que l'animal n'ait pas d'âme si l'homme en possède une. Quand aux athées, l'âme n'existe pas plus que le surnaturel. Donc à moins d'être musulman, je ne vois pas comment des gens peuvent arriver à un tel niveau de paradoxe… en lisant mal sa bible de protestant peut-être ?
L'animal n'est pas capable d'abstraction, il n'a pas d'intellect, il ne peut pas juger des choses. Les bêtes ont un instinct et des ressentis, mais pas de sentiments. Ce qui ne les empêche pas de s'attacher à nous jusqu'à se faire en quelque sorte un membre à part entière de notre corps. Un animal n'aime pas, il fusionne. Et on est d'accord que c'est très poignant.
Je dirais tout-à-fait l'inverse :
Réprimer l'animal après-coup est une grossière erreur de dressage, précisément parce que l'animal n'a pas de notion : notion du temps, notion de lien de cause à effet, etc. Et c'est confondre éducation avec dressage, parce que c'est justement dans l'éducation que l'on doit intégrer, à un certain niveau, la répression à postériori.
Je ne trouve pas ça débile, et l'équivalent existe dans d'autres langues comme l'allemand par exemple. En France, ça s'est longtemps vu comme une marque de respect et d'humilité. Ce que je trouve débile, c'est qu'après tant d'années d'usage, on méprise maintenant cette révérence, sous prétexte d'un mauvais usage de la part d'hypocrites.
À moins d'avoir affaire à des réfractaires, j'ai par habitude de vouvoyer mes supérieurs, ce qui m'amène parfois à vouvoyer ET tutoyer la même personne selon le cadre (souvent en passant du travail à la vie privée). Je ne suis pas au point de certains qui poussent cette logique jusqu'à l'intérieur du cercle familial. Mais j'arrive mieux à comprendre cette démarche que celle de considérer le vouvoiement comme une marque de dédain.
Sur le Net, on ne sait pas à qui on s'adresse, donc c'est un peu normal. Mais certains forums exigent encore le vouvoiement. Et je ne suis pas le seul à vouvoyer dès que je me rends compte que je m'adresse à plus haut que moi.